Penser. Ça semble si simple. Penser, c’est naturel. C’est même instinctif, non? On pense constamment. Du moment où l’on ouvre les yeux le matin au moment où on les ferme, on ne cesse de penser. On pense à ce qu’on doit accomplir au travail, à nos rendez-vous importants de la journée, à rappeler tel client ou tel fournisseur, à cet événement corporatif auquel on veut participer, à cette idée qu’on a eue pour la campagne en cours, à ce nouveau projet si excitant qu’on a hâte de débuter et parfois, à celui qui ne fonctionne pas comme on l’aurait souhaité. Et encore! À travers tout ça, on pense au souper à dégeler avant de quitter travailler, au prochain match du petit dernier, à la soirée du samedi pour célébrer un être cher et au cadeau à trouver pour l’événement, aux taxes à payer, à la pinte de lait à acheter en revenant du bureau et bien plus! Quand on sait qu’on a entre 60 000 et 70 000 pensées par jour, on se dit que le fait de penser, ça fait partie de notre nature humaine. Entre nous, c’est une chance que la grande majorité de toutes ces pensées passent sans que notre attention n’ait le temps ou la chance de les capter. Sinon, attention à la surcharge!

Pour ceux et celles dont c’est le métier de penser, ça peut sembler anodin. Pourtant, canaliser ses pensées vers la concrétisation d’un objectif précis n’est pas une mince affaire. Arriver à concentrer ses connaissances, son expertise, son expérience et une part d’intuition vers la création d’une stratégie exclusive, servant l’intérêt d’une marque qui évolue dans un contexte qui lui appartient, est quelque chose de tout, sauf banal.  

Le fameux questionnement

La stratégie, c’est le point de départ de toute idée créative chez Erod. Après tout, pourquoi est-ce qu’on crée une image de marque ou une campagne publicitaire? Quel est le but de telles démarches? Et pour qui? À qui s’adresse-t-on? Quel message veut-on transmettre? Même la conception d’un simple outil de communication, en apparence plutôt simpliste comme une carte d’affaires, se doit d’être réfléchi. Chaque outil de communication a sa raison d’être. Il importe donc de prendre un moment de recul et de se poser les bonnes questions avant toute création : Qu’est-ce qu’on veut faire? Pourquoi souhaite-t-on le faire, quel est le but? Quel message souhaite-t-on transmettre? Et que souhaite-t-on que notre cible fasse ensuite? De plus, chaque outil représente une marque et se doit de transmettre l’essence de la marque. Tout en étant aligné avec leur mission propre. 

Une alliance gagnante

Cet exercice de réflexion stratégique exige qu’on allie expérience, compétence et instinct, pour être en mesure de valider la pertinence de chaque action. Après tout, on souhaite tous que nos dépenses en marketing ou de communication soient de bons investissements. Sinon, à quoi ça sert? La rentabilité reste le cheval de bataille de toute entreprise. Et c’est quand on arrive à sortir du mode survie pour basculer en phase de croissance, supporté par des stratégies qui nous permettent de dégager une certaine marge de manœuvre, que notre entreprise ouvre sa voie vers la pérennité. À ce moment, sky is the limit!

Chez Erod, notre principale motivation est d’accompagner nos clients dans l’atteinte de leurs objectifs. Parfois, on doit les aider à les définir. Après tout, si on ne sait pas où on veut aller, il devient ardu de déterminer le chemin à emprunter. C’est pourquoi tout processus créatif débute toujours par la liste des questions habituelles essentielles : Quoi, Qui, Quand, Comment et surtout Pourquoi. À cela vient s’ajouter des questions plus spécifiques au mandat, plus adaptées. De cette façon, on arrive à bien saisir chaque mandat et à déterminer la voie à suivre pour atteindre les objectifs (le fameux pourquoi).

Un cycle sans fin

Mais la stratégie, la réflexion, ne s’arrête pas là. C'est en fait un cycle infini, sans début réel, ni fin. Une fois la stratégie mise en place, bien inscrite noir sur blanc dans un beau document, on doit s’assurer de la faire vivre dans le temps. Et à chaque étape, on se doit de valider qu’on reste bien aligné sur la stratégie globale initiale. Même une fois la stratégie conçue, une fois la création produite, une fois le tout déployé, on se doit de continuer à penser. Récolter des données, analyser les résultats, avoir une vision globale de la réussite (ou non) de l’offensive - secondée d’une compréhension en profondeur - et savoir y réagir. La flexibilité est de mise! Tout projet se déroule dans le temps et parfois, le temps peut apporter des opportunités ou des défis auxquels on se doit d’être réactif. Pour pouvoir aligner les objectifs,  ajuster la stratégie, totalement ou en partie, et repartir la roue. 

Un cycle infini.