Comment être une bonne personne... quand tu recycles


April 12 2021

Erod agence créative


Volume 48
En collaboration avec Grégory Pratte, responsable des affaires publiques chez Tricentris

Jeudi prochain, c’est au tour de notre belle planète de se laisser parler d’amour. En effet, le 22 avril, on célèbre le Jour de la Terre ! Mais il faut se rendre à l’évidence : on n’est pas toujours ses meilleurs chums.

L’environnement, c’est un sujet qui peut rapidement devenir complexe, voire décourageant. C’est pourquoi on a décidé de l’aborder sous un angle en particulier : celui du recyclage. En jasant avec Grégory Pratte, du centre de tri Tricentris, on a déterminé quelques manières simples (mais certainement pas les seules) de revoir ta production de déchets.

Voici comment être une bonne personne pour ton bac de recyclage (et pour la planète aussi) !

Le recyclage, ça commence à l’achat

Qu’est-ce que ça veut dire ça ? En fait, remplir ton bac de produits recyclables plutôt que de les envoyer aux poubelles, c’est bien. Mais pourquoi ne pas essayer de réduire la quantité à la source ?

Quand tu fais ton épicerie, jette un œil à ce que tu mets dans ton panier. Certains choix vraiment simples à réaliser peuvent avoir un grand impact :

  • Mélange de matières : un emballage conçu à partir d’une seule matière (carton, métal, plastique) est plus facile à recycler.
  • Choix de matières : Entre plastique et carton, à produit égal, on choisit le carton.
  • Emballages de plastique : si la pellicule de plastique s’étire, elle est recyclable !
  • Suremballage : Entre le gros pot de yogourt en vitre et les 8 petits pots en plastique… le choix est clair.

En bref : pour ton bac vert comme pour ton bac bleu, moins, c’est mieux !

Pas besoin de viser la perfection

« À partir d’aujourd’hui, je passe au zéro déchet ! » C’est une bien noble pensée, mais… comme dans n’importe quelle situation, tenter de passer d’un extrême à l’autre, c’est rarement synonyme de succès.

On ne dit pas que c’est impossible ! D’ailleurs, chapeau à ceux qui ont réussi à maîtriser ce mode de vie. Par contre, chercher à être parfait du jour au lendemain dans sa façon de consommer et de recycler, c’est la meilleure façon de te décourager.

Donne-toi plutôt des objectifs accessibles et quantifiables. Tu pourrais choisir 4 gestes que tu t’engages à respecter, par exemple :

  • Acheter tes noix en vrac plutôt qu’en sac ;
  • Éliminer les bouteilles d’eau à usage unique de ton quotidien ;
  • Prioriser les fruits et légumes du Québec ;
  • Réduire sa consommation de bœuf à 1 fois par semaine.

En bref : mieux vaut faire des petits pas et avancer que faire un grand saut et se planter.

L’achat local, c’est l’idéal

Privilégier les produits d’ici, c’est bon pour l’économie, mais aussi pour la récupération. Bien sûr, quand on choisit d’acheter localement, on donne un coup de pouce à l’environnement en économisant sur le transport et tout ce que ça implique.

Mais aussi, tu peux faire une pierre deux coups en choisissant des produits faits de matériaux qui ont été recyclés au Québec. Parce qu’au final, recycler c’est bien beau, mais si la matière part du Québec pour être recyclée de l’autre côté de l’océan, on passe à côté de ce qui est réellement important.

En bref : acheter local, c’est bien, acheter recyclé localement, c’est mieux !

À chacun son rythme

Voilà, tu as entamé tes démarches pour devenir une meilleure personne dans ta manière de recycler. Maintenant que tu y portes plus attention, tu remarques tous les « faux pas » environnementaux des gens de ton entourage… et ça t’énerve royalement.

De grâce, retiens-toi de faire la morale à ton collègue en pointant d’un doigt accusateur le petit pouding en portion individuelle dans son lunch. La culpabilisation, c’est jamais la solution.

On t’encourage plutôt à respecter le niveau d’implication de chacun dans la cause du recyclage et de les guider en conséquence. Tu ne donneras certainement pas le même conseil à ton père qui lave son asphalte à grands coups de boyaux d’arrosage qu’à ta petite sœur qui souffre d’écoanxiété.

En bref : respecte l’apprentissage de chacun, c’est la meilleure façon d’aider.

C’est quoi la conclusion dans tout ça ? C’est que chaque geste, même petit, peut avoir un impact majeur sur l’environnement. Oui, on peut faire une différence. Oui, on a du pouvoir. Ne laisse personne te convaincre du contraire !

Tu veux devenir un meilleur humain? Ailleurs dans la Jasette, on se demande comment être une bonne personne au bureau, ou encore, en période de rush.